Journée mondiale de l’Environnement : Le FNPSS, un modèle de gouvernance verte.

Le 05 juin de chaque année, le monde célèbre la Journée internationale de l’Environnement. Cette date est bien plus qu’un simple événement écologique. Elle vise à sensibiliser l’homme aux enjeux environnementaux et à encourager des bonnes œuvres consacrées à protéger l’univers.

Pour 2025, l’accent est mis sur la pollution plastique avec comme thème : La lutte contre la pollution plastique. Ce qui met en relief les différents problèmes majeurs qui menacent les écosystèmes et la santé humaine.

En effet, pour le Fonds National de Promotion et de Service Social (FNPSS), cette journée est une motrice d’engagement social puisqu’elle met un accent aussi important dans la promotion des œuvres sociales, car les questions environnementales y sont intimement liées aux conditions de vie des populations.

Le FNPSS grâce au leadership de son Administrateur Directeur Général Me Alice Mirimo Kabetsi, a placé ses actions sur une politique de gouvernance verte. A travers les différentes initiatives mises en place, notamment le Projet d’Appui au Bien-Etre Alternatif des enfants et jeunes impliqués dans la chaine d’approvisionnement du Cobalt (PABEA-COBALT), l’institution s’implique activement sur l’essor socioéconomique et environnemental de la République Démocratique du Congo avec une politique de gouvernance verte.  

En ce qui concerne particulièrement le PABEA-COBALT qui est une action présidentielle, financé par le groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD) et mis en œuvre par le FNPSS à travers une Unité de coordination logée en son sein, contribue également à la protection de l’environnement en s’alignant aux dispositions règlementaires nationales à travers la loi n°11/009 du 09 juillet 2011 portant fondamentaux relatifs à la protection de l’environnement et ses mesures d’applications, le Décret n°14/019 du 02 Août 2014 fixant les règles de fonctionnement des mécanismes procéduraux de la protection de l’environnement ainsi qu’à la politique de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque Africaine de Développement, BAD en sigle.

En effet, le projet dispose d’un document d’études d’impact environnemental et social assorti d’un plan de gestion environnementale et sociale (EIES/PGES) validé par la BAD et approuvée par l’Agence Congolaise de l’Environnement (ACE) pour une mise en œuvre stricte des mesures environnementales et sociales au niveau des sites du projet dans le cadre de la protection de l’environnement.

Le projet travaille d’arrache-pied dans la mise en œuvre des mesures environnementales et sociales telle que prévue dans le PGES avec une note de satisfaction de la BAD exprimée à l’issue des différentes missions de supervision, et cela, grâce à l’expertise du personnel du projet commis au suivi du PGES sous la supervision du Coordonnateur du projet Me Alice Mirimo Kabetsi.

Des mesures d’atténuation mises en place par le projet pour la protection de l’environnement.

Le Chargé des Aspects environnementaux et sociaux au sein du projet, Mr Michael Nzamba a précisé qu’en vue d’assurer la protection des périmètres concernés par le projet contre les impacts pouvant découler des rejets atmosphériques lors des travaux de chantier, le projet a mis en place des mesures d’atténuation de la pollution de l’air. Il s’agit ici d’assurer le contrôle de mouvement des engins lors des terrassements ; sensibiliser les populations riveraines et exiger aux contractuels des travaux le bâchage de tous les camions transportant les matériaux (sables, gravillons etc.) de construction et d’exiger le port de masque anti-poussière et sensibiliser les populations riveraines du site.

Pour éviter de porter atteinte aux ressources en eau, le projet a mis en place des mesures d’atténuation des impacts sur les ressources en eau. Il s’agit de prendre les mesures pour contrôler les mouvements des engins lors des terrassements ; installer la base de chantier au moins à 700m des rivières à proximité des sites,  collecter, évacuer et éliminer les déchets de chantier vers des sites autorisés par le projet et les services de l’environnement ; aménager et stabiliser les aires de vidange par une dalle de béton ou similaire ; procéder au nettoyage du site et assurer la stabilisation des berges de ces deux rivières qui seront affectées après les travaux ;

Le Projet a aussi mis en place des mesures d’atténuation des impacts sur les sols. Il est question de la protection des aménagements hydro-agricoles et d’une manière générale, des cultures contre l’érosion éolienne et hydrique, aménagement de périmètres hydro-agricoles conformes aux normes établies et aux diverses formes d’occupation des terres, élaboration des plans d’occupations actuels des sols permettraient de mieux connaître la situation réelle et de préciser les zones à risques (qui sont déjà en activité dans le site A du projet), réalisation de réseau de drainage pour limiter l’accumulation de carbonates dans les horizons supérieurs des sols, réalisation du planage des parcelles afin d’éviter la stagnation de l’eau, évacuation des déblais et autres résidus vers des sites autorisés, nettoyage régulier des zones de stockage ainsi que des zones de travail.

Les mesures d’atténuation des impacts sur la végétation ont été mises en place. Pour ce faire, le projet réalise un plan de reboisement sur chaque site en repiquant des plantules d’arbre à croissance rapide qui va entourer le site en forme de verte. Il s’agit d’une mesure compensatoire au déboisement réalisé sur chaque site du projet.

Pour éviter la dégradation du paysage et atténuer la pollution visuelle lors des travaux, le projet a mis en place en place des mesures d’atténuation des impacts sur le paysage et aspects visuels. Ces mesures permettent de contrôler les mouvements des engins de travaux ; assurer la collecte, l’évacuation et l’élimination des déchets solides et déblais ; procéder au régalage des lieux et à l’aménagement paysager après les travaux.

Des mesures d’atténuation et d’optimisation des impacts sur le milieu humain

Des mesures d’atténuation des impacts sur le cadre de vie des populations mises en place pour protéger les populations face aux éventuels cas de pollution. Il s’agit d’assurer le tri, la collecte et l’acheminement vers des sites appropriés en rapport avec la collectivité et les services de l’environnement ; informer et sensibiliser le personnel et les populations ; mettre en place un panneau d’information à l’entrée du chantier ; assurer le balisage de la zone de travaux ; assurer le nettoiement et le repli de chantier après les travaux.

Cependant, Il sied de préciser que dans le cadre de la mise en œuvre du PABEA-COBALT, le FNPSS travaille en collaboration avec l’Agence Congolaise de l’Environnement (ACE) et les Coordinations Provinciale de l’Environnement et de Développement Durable (CPE-DD) qui effectuent des missions d’inspection de suivi du respect des exigences environnementales et sociales.

Une Cellule d’Analyse des Aspects Environnementaux et Sociaux des Projets active et opérationnelle au sein du FNPSS.

Les Experts du FNPSS œuvrant dans cette cellule siègent au sein des Panels et comités interministériels d’évaluation des études d’impact environnemental et social des projets au niveau des Ministères des Mines et de l’Environnement, conformément à la législation minière en vigueur en RDC.

Au regard de cette législation minière, le Fonds National de Promotion et de Service Social (FNPSS) collabore avec l’Agence Congolaise de l’Environnement (ACE) et la Direction chargée de la Protection de l’Environnement Minier (DPEM) en ce qui concerne l’instruction environnementale et sociale des projets miniers.

Le FNPSS à travers sa Cellule d’Analyse des aspects environnementaux et sociaux des projet veille au respect des exigences environnementales et sociales des projets tant dans le secteur extractif, forestier et autres, et ceci, pour lutter efficacement face aux éventuels cas des maladies lors de la mise en œuvre des projets.

Un corps des Officiers de Police Judiciaire est opérationnel au sein du FNPSS, qui a entre autres missions d’effectuer en collaboration avec l’ACE et la DPEM, des missions d’inspection environnementale et sociale.

Un travail reconnu par les structures nationales de protection de l’environnement 

 Il convient de retenir que la mise en œuvre des activités E&S du PABEA-COBALT a été jugé satisfaisante conformément aux rapports d’inspection de l’ACE et la CPE-DD. Cette satisfaction a été également soutenue par le consultant nationale environnementaliste recruté pour assurer la mission d’audit de conformité environnementale et sociale du projet lors de la réunion de clôture de sa mission. Cela prouve à suffisance combien le FNPSS de manière générale et le PABEA-COBALT en particulier contribue pour limiter les impacts des conflits de la nature.

Une attestation du respect des obligations environnementales et sociales a été délivrée par l’ACE à l’une des entreprises adjudicataires des travaux en charge de la construction du Centre de Promotion d’Entrepreneuriat des Jeunes en Agro-Business (CPEJAB) prouvant l’évaluation environnementale et sociale de ce site du PABEA-COBALT. 

Le FNPSS lance un Appel à une gouvernance verte pour une vie saine et épanouie

Etant donné que la protection des ressources naturelles et la biodiversité améliore la qualité de vie et les écosystèmes qui nous entourent, le Fonds National de Promotion et de Service Social lance un appel à une gouvernance verte. La population congolaise est appelée à préserver l’environnement pour garantir un avenir sain et durable.

De plus, cette journée mondiale de l’Environnement favorise d’une part, des pratiques écologiques se penchant sur les efforts de construction pour permettre non seulement de protéger l’environnement, mais également de renforcer la résilience des communautés pour un développement collectif durable et d’autre part, limiter l’impact des conflits sur la nature.

Se. Celcom/FNPSS

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